Bonjour, bonjour !
Aujourd’hui, je vous propose un rapide point sur une lecture incontournable que je viens de terminer !
« Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d’El Idilio les accusent à tort du meurtre d’un chasseur blanc, le vieil homme se révolte. Obligé de quitter ses romans d’amour – seule échappatoire à la barbarie des hommes – pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse, il replonge dans le charme hypnotique de la forêt. »
Ce roman est reconnu comme une « perle » de la littérature sud-américaine : il est court mais efficace. Sepulveda plonge ses lecteurs dans l’exotisme de l’Amazonie, avec son climat étouffant, sa nature luxuriante, la philosophie de ses peuples natifs et la grossière inadaptation de ses colonisateurs. Dans un environnement hostile au premier abord, le protagoniste apprend à respecter et comprendre la jungle et ses habitants, sagesse qui lui permettra de s’adapter à ce qui peut devenir écrin paradisiaque. On s’identifie facilement à la singularité du vieux, un survivant rusé et fort qui n’appartient pleinement ni à la forêt ni à la civilisation et qui laisse les mots l’émouvoir et l’interroger. Le livre est lui-même unique : on y trouve la magie d’un conte, l’intrigue captivante d’un policier et l’ironie d’une critique du colonialisme.
La postface de l’auteur apporte encore davantage d’intérêt au livre. En effet, on y apprend que Sepulveda a réellement rencontré les Shuars et on y découvre le récit de la « vie » du texte.
Avez-vous lu Le Vieux qui lisait des romans d’amour ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?